Lorsde ce partage, votre navigateur peut envoyer des informations au rĂ©seau social qui peut alors associer cette visualisation Ă  votre profil. Des cookies dont nous n'avons pas la Cetindividu a plus de chance de survivre et de se reproduire survivre et de se reproduire L’allĂšle avantageux se rĂ©pand dans la population (sa frĂ©quence augmente) Si l’allĂšle appau confĂše un dĂ©savantage Ă  l’individu ui le pote Cet individu a moins de chance de L’allĂšle dĂ©savantageux rĂ©gresse et peut mĂȘme disparaitre dans la devenirplus fonce: cailler: devenir plus solide: chrysalide: a plus de chance de devenir paon que faisan: dauphin: roi en devenir: destressa: redevint plus calme: deteler: adopter un mode de vie plus calme: durcir: devenir moins mou, plus solide: embellir : Cejeu consiste Ă  attraper le plus de poissons rouges possibles avec une petite raquette appelĂ©e un Le ho-o est un hybride entre un paon et un faisan , il a le cou de ce dernier, la crĂȘte d’un coq et une queue fournie de longues plumes comme un paon, bien que ses attributs diffĂšrent selon les sources. Leurs plumes ont cinq couleurs: noir, blanc, rouge, BĂ©bĂ©sLapins Ă  Vendre. Rimouski / Bas-St-Laurent 02-aoĂ»t-22. SituĂ© Ă  Squatec. 4 bĂ©bĂ©s lapins Rex Standards (pas des nains ou minis) purs de 4 semaines disponibles @ 15$/ch. Sexe pas encore dĂ©terminĂ© Ă  100%. TrĂšs probablement une femelle (grise foncĂ©e) et 3 mĂąles (2XBlancs et le Loutre Gris). Race rare et spĂ©ciale. cridu paon trompette Please Share This Share this content. producteur poule noire du berry Opens in a new window; fatmagĂŒl histoire vraie Opens in a new window; comment recuperer du sucre dissous dans l'eau Opens in a new window; convention immersion professionnelle Opens in a new window; avis roues jpracingbike1 Opens in a Passedun lac Ă  lautre; TrĂšs petit appartement composĂ© dune seule piĂšce; Chef detat guillotinĂ©; Un symbole Ă  astiquer; Jouent les parasites; A plus de chance de devenir paon Unvaste Ă©ventail de faune habite le Monde d’Avatar, couvrant pratiquement tous les paysages, ainsi que les ocĂ©ans et le ciel. La plupart des animaux prĂ©sentĂ©s sont des hybrides de deux animaux du monde rĂ©el ; tantĂŽt cette hybridation est explicite, tantĂŽt plus subtile. Il existe cependant certaines exceptions, telles que l'ours de compagnie de Kuei, Pourla 31e journĂ©e de la Primera Nacional, le Deportivo Santamarina reçoit l’AtlĂ©tico Atlanta, samedi, au stade municipal General San MartĂ­n, Ă  Buenos Aires, en Cen'est cependant pas le cas des paons! Bien que vous n'ayez peut-ĂȘtre jamais vu cela se produire, les paons sont capables de prendre leur envol et de battre des ailes, les queues abondantes coulant derriĂšre eux. Le seul problĂšme est, bien sĂ»r, qu’ils ne sont pas capables de voler particuliĂšrement loin Ă  un moment donnĂ©, ni trĂšs haut. vrLO. A propos du livre PrĂ©sentation de l'Ă©diteur Un chacal rĂȘve d'ĂȘtre comme les paons qui se promĂšnent dans le jardin voisin. Que pourrait-il bien faire pour devenir aussi beau que ces volatiles ? Par bonheur, il trouvera une rĂ©ponse sage Ă  sa coquetterie et Ă  sa vanitĂ©. Une version moderne d'un vieux conte persan merveilleusement illustrĂ©e par Feeroozeh Golmohammadi. Les informations fournies dans la section A propos du livre » peuvent faire rĂ©fĂ©rence Ă  une autre Ă©dition de ce titre. Meilleurs rĂ©sultats de recherche sur AbeBooks Image fournie par le vendeur Le chacal qui voulait devenir le paon Feeroozeh Golmohammadi, Fereshteh Sarlak et Diane ClĂ©ment EditĂ© par Bohem press 2010 ISBN 10 3855814864 ISBN 13 9783855814862 Ancien ou d'occasion Softcover QuantitĂ© disponible 1 Description du livre Softcover. Etat Bon. LĂ©gĂšres traces d'usure sur la couverture. Ammareal reverse jusqu'Ă  15% du prix net de ce livre Ă  des organisations caritatives. ENGLISH DESCRIPTION Book Condition Used, Good. Slight signs of wear on the cover. Ammareal gives back up to 15% of this book's net price to charity organizations. N° de rĂ©f. du vendeur B-675-371 Plus d'informations sur ce vendeur Contacter le vendeur La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Federico GarcĂ­a Lorca La mort de la mĂšre de Charlot – MĂ©ditation 1 Reconnaissons-le, la Californie est une trĂšs belle ville. Il y a trop de bicyclettes, c’est Ă©vident, mais en revanche elle a plus d’un million d’opĂ©ratrices tĂ©lĂ©phoniques aux seins Ă©lectriques. Lors de mon sĂ©jour en Californie, ma logeuse Ă©tait la mĂšre de Charlie Chaplin. C’était une dame extrĂȘmement maigre qui pleurait tous les jours quand sonnait l’angĂ©lus. Sylvestre et tendre. Quoi qu’en disent les journaux, elle ne fut jamais une intellectuelle. Elle mettait les chaussures de son mari. C’était une femme plutĂŽt dĂ©penaillĂ©e, de celles qui tout Ă  coup cuisinent Ă  merveille un faisan. [Elle ne reconnaissait que deux gĂ©nies. Shakespeare et son fils.] Lorsque son fils mangea la chaussure, elle comprit qu’elle devait mourir, car elle avait rempli sa mission. La mojama anglaise sait se coucher Ă  temps dans son cercueil. Le deuil fut de toute beautĂ©. Les voisins pleuraient et disaient Ah, cette pauvre femme, comme elle aimait la moutarde ! La pauvre, pauvre, pauvre, comme elle aimait la moutarde ! » Et l’on dit qu’une cĂ©libataire, ennemie du cinĂ©ma, [s’exclame pauvres poules pondeuses !] s’était achetĂ© quatre dentiers de nickel pour rire de l’enterrement. [Cela m’inquiĂšte, chĂšre amie] qu’en Californie il n’y ait pas assez de grues pour surveiller ton cadavre. Aussi, je fais pour toi un deuil de larmes. [Tu as de la chance, maintenant j’aime beaucoup pleurer. Pleurer est chose si belle. Je n’ai pas encore compris les hommes de la Renaissance.] Adieu, mĂšre de Charlot. Ta tragĂ©die comme actrice a Ă©tĂ© ce que le théùtre moderne a offert de plus Ă©mouvant. Tu voulais faire des yeux de lionne en rut en jouant Shakespeare et tu faisais des yeux de boxeuse blessĂ©e. Othello, au lieu de t’étrangler, te lançait un direct au menton. Oh, petite mĂšre du grand idiot ! Oh, DesdĂ©mone, KO ! Adieu. Adieu. Adieu. Pourquoi es-tu partie en AmĂ©rique du Nord avec un petit cercueil et une plume de paon ? Dis-moi ! Qui fut le premier Ă  mettre Ă  ton fils le pantalon [en accordĂ©on] de CaĂŻphe et le chapeau d’épines ? [Oh, Mater Comicosa ! Repose-toi !] [MĂ©ditons.] In PoĂšmes en prose, © Bruno Doucey, 2020 Internet Éditions Bruno Doucey WikipĂ©dia DiĂ©rĂšse Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Sabine PĂ©glion De singuliĂšres voilesentre deux eaux dĂ©ploientd’immenses filamentsIridescentestentacules du tempselles s’étirent se nouentondulent attirentdansent s’entrelacentBrĂ»lures en dĂ©rivepar le vent habitĂ©esvoilĂ©es de dĂ©chirureset de rires Ă©clatĂ©snos vies Ă  inventer In Dans le vent de l’archipel, © L’Ail des ours, 2021 Internet Babelio Terre Ă  ciel Éditions Bruno Doucey La Pierre et le Sel Sabine PĂ©glion Écrire pour inventer la vie La Pierre et le Sel Entretien avec Sabine PĂ©glion Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Antoine Choplin Je rĂȘve d’une parole qui se dĂ©dierait au silenceconsentante Ă  s’éteindre Ă  ses mains nuesd’affamĂ©je guette leur baiserleurs langues mĂȘlĂ©esce qui se ditet ce qui se taitje rĂȘve d’une parole et d’un silencemiracles l’un Ă  l’autreet pas loinle murmure du fleuvequi sait combien tous deux sont libreset Ă©gaux en droit In Tectoniques, © le RĂ©algar, 2016 Internet WikipĂ©dia Éditions le RĂ©algar Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Marie- Claire Bancquart Femme Elle affleure l’eau publiquement peignĂ©e par les main barre les grains de son corps baisĂ© cette nuit croisentleur monnaie de tigesdans les os de femme font inconnue, le jour de fĂ©vrierdĂšs l’aube t’a ouverteau cours du temps. In Terre Ă©nergumĂšne et autres poĂšmes, © PoĂ©sie/Gallimard, 2019 Internet WikipĂ©dia Jean-Michel Maulpoix & Cie LittĂ©rature portes ouvertes La Pierre et le Sel Marie-Claire Bancquart, vers une incertitude sereine, une contribution de Roselyne Fritel Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Walt Whitman Je suis attendu par une femme Je suis attendu par une femme, tout est en elle, rien ne manque,Car le sexe manquerait-il, tout manquerait, comme si manquait le jus de l’homme fait pour Ăąme et corps, est dans le sexe,Sens, preuves, puretĂ©s, complexitĂ©s, rĂ©sultats, proclamations,Chants, ordres, santĂ©, orgueil,mystĂšre maternel, lait sĂ©minal,Espoirs, bĂ©nĂ©factions, legs gĂ©nĂ©reux, foule des passions, amours, splendeurs, plaisirs de la terre,Gouvernements, juges, dieux, personnages escortĂ©s,Tout est dans le sexe, fait partie du sexe, justifie le n’a pas honte mon ami l’homme, il le sait, il l’avoue, le plaisir dĂ©licieux que lui donne son sexe,Elle n’a pas honte mon amie la femme, qui sait et qui avoue le pourquoi vous me voyez quitter tout de suite la femme froide,Pour aller chez celle qui m’attend, et autres femmes au sang brĂ»lant qui sont Ă  mon me comprennent, elles, elles ne me frustrent pas,Elles sont Ă  ma mesure, je veux ĂȘtre leur Ă©poux Ă©gales parfaites,Au visage hĂąlĂ© par l’éclat du soleil, par le souffle des vents,Qui ont cette vieille fĂ©linitĂ© et fermetĂ© divine en leur chair,Qui savent nager, qui savent ramer, monter Ă  cheval, lutter, tirer au fusil, courir, frapper, dĂ©crocher, avancer, rĂ©sister, se dĂ©fendre,Et vont aux extrĂ©mitĂ©s pour leur droit – calmement, calmement, en parfait vous prend dans mes bras, femmes,Et ne vous lĂąche pas, je vous ferai du bien,Je suis dans votre camp comme vous dans le mien, pas seulement pour vous, mais aussi pour les autres,Car dorment enveloppĂ©s en vous de plus gigantesques hĂ©ros et leurs bardesQui refusent d’ĂȘtres rĂ©veillĂ©s par un autre que moi, femmes, me voici, j’entre,Je suis dur, acĂ©rĂ©, grand, indissuadable, et qui vous aimeSans vous blesser plus profondĂ©ment qu’il ne faut,RĂ©pandant Ă  foison la matiĂšre Ă  faire naĂźtre filles et fils aptes Ă  nos États, vous pressant lentement de mon muscle rigide,M’armant de patience efficace, n’écoutant nulle supplique,N’osant pas m’en aller tant que n’aura pas Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e cette longue accumulation en vous j’épuise les riviĂšres comprimĂ©es de mon ĂȘtre,En vous j’enclos un millier d’annĂ©es pour le futur,Sur vous je greffe les greffes de mes propres prĂ©fĂ©rences qui sont le choix de l’AmĂ©rique,Ces gouttes que je distille en vous deviendront filles athlĂ©tiques et fortes, nouveaux artistes, chanteurs ou musiciens,Ces enfants que j’engendre avec vous, Ă  leur tour reproduiront leur descendance,J’escompte de mes frasques amoureuses des hommes, des femmes parfaits,J’attends d’eux, comme nous Ă  prĂ©sent, qu’ils s’interpĂ©nĂštrent,Me fondant sur la fertilitĂ© de leurs vagues inondantes comme je compte sur la fertilitĂ© des vagues dĂ©ferlantes que je libĂšre ici,EspĂ©rant voir lever d’amoureuses moissons d’entre ces plants de vies, naissance, mort, immortalitĂ© qu’en vous je plante amoureusement. In Feuilles d’herbe, © Grasset, Les Cahiers Rouges, 1989Traduction de Jacques Darras Internet WikipĂ©dia The Walt Whitman Archive Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Gabrielle Althen L’heure s’attarde au bout des soirs, page lisse, or fluide, sourire vaste, le tout peut-ĂȘtre dĂ©centrĂ©. Elle est venue, l’Ange s’incline. Puis c’est le tour du temps distrait qui lui aussi s’incline, tandis qu’un autre plus vivant veut attendre debout. Nous sommes cernĂ©s, car c’est l’annonciation de la naissance du temps de ce qui pourra naĂźtre. Comme on allait Ă  l’eau, toi, tu iras au temps. Ce qui prĂ©cĂšde Ă©tait rencontre et ne cessera plus. In Le PĂšlerin sentinelle, © Le Cherche Midi Internet WikipĂ©dia terre Ă  ciel Le site de Claude Ber Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Nicolas Rozier Quandil n’y a plus rienla beautĂ© la pointe du fracasl’affaissement du coup de glaivela chute de l’épĂ©e de combatle dĂ©valement de l’arme batailleuseet toujours le ferĂ  la pointe du vide l’entendrai toujoursle mĂ©tal tombĂ© en tout Giauquece mĂ©tal lĂąchĂ© qui propulsele MUTANTde souffrancela mort fendue Ă  la HACHEl’ñme enlevĂ©e Ă  la SERPEet dĂ©vorĂ©epar des cƓursimpossiblesdans la VIEles yeux deux pierresd’obscuritĂ© vivantela derniĂšre chancebrĂ»lĂ©e face Ă  la merle bois de chĂȘne de l’énorme massue privĂ©edes coups inconnus qui crĂšventet crĂšveront toujours d’ĂȘtre cognĂ©sl’enragĂ© bleu sur le monceau de ses filles tuĂ©esl’enragĂ©e verte sur le tombeau de ses fils mortsl’air triste de ton mĂ©tal de tĂȘtele coup de tĂȘte Ă  faire sonner le gong de l’espaceET TOUT LE VOLTAGEDU POÈME FOU DE FORCE In La main de brouillard – PoĂšme pour Francis Giauque, © Le Castor Astral, 2016 Internet WikipĂ©dia Site perso de Nicolas Rozier Le Castor Astral La main de brouillard Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Marceline Desbordes-Valmore Constant Joseph Desbordes, Portrait de Marcelline Desbordes-Valmore Dors ! L’orage de tes jours a passĂ© sur ma vie ;J’ai pliĂ© sous ton sort, j’ai pleurĂ© de tes pleurs ;OĂč ton Ăąme a montĂ© mon Ăąme l’a suivie ;Pour aider tes chagrins, j’en ai fait mes que peut l’amitiĂ© ? L’amour prend toute une Ăąme !Je n’ai rien obtenu ; rien changĂ© ; rien guĂ©ri L’onde ne verdit plus ce qu’a sĂ©chĂ© la flamme,Et le cƓur poignardĂ© reste froid et je ne suis pas morte allons ! Moi, j’aime encore ;J’écarte devant toi les ombres du chemin Comme un pĂąle reflet descendu de l’ j’éclaire tes yeux ; moi, j’échauffe ta malade assoupi ne sent pas de la briseL’haleine ravivante Ă©tancher ses sueurs ;Mais un songe a flĂ©chi la fiĂšvre qui le brise ;Dors ! Ma vie est le songe oĂč Dieu met ses un ange accablĂ© qui n’étend plus ses ailes,Enferme ses rayons dans sa blanche beautĂ©,Cache ton aurĂ©ole aux vives Ă©tincelles Moi je suis l’humble lampe Ă©mue Ă  ton cĂŽtĂ©. Bibliographie partielle Stefan Zweig, Marceline Desbordes-Valmore, © Le Livre de Poche, 2020Traduction d’Alzir Hella Internet WikipĂ©dia Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. RenĂ© Guy Cadou Celui qui entre par hasard dans la maison d’un poĂšte Ne sait pas que les meubles ont pouvoir sur luiQue chaque nƓud du bois renferme davantageDe cris d’oiseaux que tout le cƓur de la forĂȘtIl suffit qu’une lampe pose son cou de femmeÀ la tombĂ©e du soir contre un angle verniPour dĂ©livrer soudain mille peuples d’abeillesEt l’odeur de pain frais des cerisiers fleurisCar tel est le bonheur de cette solitudeQu’une caresse toute plate de la mainRedonne Ă  ces grands meubles noirs et taciturnesLa lĂ©gĂšretĂ© d’un arbre dans le matin In HĂ©lĂšne ou le RĂšgne VĂ©gĂ©tal, © Seghers Internet WikipĂ©dia Site officiel RenĂ© Guy Cadou RenĂ© Guy Cadou Ă  Louisfert-en-PoĂ©sie Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Jacqueline Persini Ce qui vient Ă  l’abeilleEn sa possible fiĂšvreCe qui vient Ă  l’abeilleNe saurait de s’enivrerDans la bouche si rondeDe trois boutons ardentsAvides de baisers.&Ce qui vient d’une brouetteAvec ses feuilles sĂšchesSi bruissantes d’insectesC’est de porter leur aussi d’accueillirUn enfant tout petitQu’on promĂšne et qui ritCar il croit Ă  la fĂȘte. In Ce qui vient de lumiĂšre, © Rougier V., 2020 Internet Le Printemps des poĂšte Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. FrĂ©dĂ©ric Jacques Temple Photo © Mathieu Rivrin Barbapapa Voici PosĂ©idon, barbe ocĂ©anedĂ©roulant ses vagues autour des Ăźles,barbe d’écume et de lave le Dieu terrible du SinaĂŻ,barbe Ă©lectrique Ă  la bouche d’airaintonnant. La barbe augurale de MoĂŻseenserrant les lois angulairesdans le marbre de le grand Pan dressĂ© sur l’AmĂ©rique,Walt Whitman, commodore, Ô quel capitaineen barbe de savane Ă  l’odeur de cuir frais,Mississipi de poĂ©sie, battant l’ cĂŽtĂ© de la barbe est la toute-puissance Hugo sur son rocher, Tagore Ă  barbe de mousson,barbe de Brahms sur les darses de l’Elbe,et Rollinat qui charmait les serpents,barbes nouant le ciel noir de leurs cet autre envoĂ»teur d’élĂ©ments, barbe au vent,Zeus de la poĂ©sie, chaman barbapapa,Bachelard notre berger sempiternel. In La Chasse infinie et autres poĂšmes, © PoĂ©sie/Gallimard, 2020 Internet WikipĂ©dia LittĂ©rature portes ouvertes La Pierre et le Sel Recueil FrĂ©dĂ©ric Jacques Temple Par le sextant du soleil Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Adeline Baldacchino Puisque ce qui compte est toujoursau-delĂ  de ce qui est comptĂ©par-delĂ  de ce qui se laisse conter ce quise raconte a de plus belles chancesd’exister mais ce n’est rien tant quela chose n’aura pas Ă©tĂ© vĂ©cuel’amour en ses preuvesl’Histoire en ses livresla chair en ses Ɠuvrestout ce qui s’accomplitrĂ©duit l’écart entre ce que le cƓur dĂ©sireet ce qu’il obtient.* In de l’étoffe dont sont tissĂ©s les nuages, © L’Ail des ours, Collection Grand ours, 2020 Internet WikipĂ©dia Site perso Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Boris Vian Le temps de vivre Il a dĂ©valĂ© la collineSes pas faisaient rouler des pierresLĂ -haut entre les quatre mursLa sirĂšne chantait sans joieIl respirait l’odeur des arbresIl respirait de tout son corpsLa lumiĂšre l’accompagnaitEt lui faisait danser son ombrePourvu qu’ils me laissent le tempsIl sautait Ă  travers les herbesIl a cueilli deux feuilles jaunesGorgĂ©es de sĂšve et de soleilLes canons d’acier bleu crachaientDe courtes flammes de feu secPourvu qu’ils me laissent le tempsIl est arrivĂ© prĂšs de l’eauIl y a plongĂ© son visageIl riait de joie il a buPourvu qu’ils me laissent le tempsIl s’est relevĂ© pour sauterPourvu qu’ils me laissent le tempsUne abeille de cuivre chaudL’a foudroyĂ© sur l’autre riveLe sang et l’eau se sont mĂȘlĂ©sIl avait eu le temps de voirLe temps de boire Ă  ce ruisseauLe temps de porter Ă  sa boucheDeux feuilles gorgĂ©es de soleilLe temps de rire aux assassinsLe temps d’atteindre l’autre riveLe temps de courir vers la femmeIl avait eu le temps de vivre. In Jean Clouzet, Boris Vian, © Seghers, PoĂštes d’aujourd’hui, 1971 Internet WikipĂ©dia Site officiel Boris Vian Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Annie Salager Rose 3 Je suis allĂ©e dans le jardin des roseselles m’ont laissĂ© pelouse reculait Ă  leurs piedsles confins oĂč elles mĂȘlaient de teintesune chair de lumiĂšre et de passages d’ regardais, parfois je descendaisau puits par des senteursqui me reliaient Ă  la terre, Ă  son d’étoile formĂ©e de nuit,le souvenir en demeure si une fois on a respirĂ© une du silence, Ă  rien comparĂ©e.
 Pourquoi je les abandonne,je ne les hume pas jusqu’à perdre mon corpset me fondre Ă  l’odeur pour rien de la rose ?La rose est sans pourquoi,non le mal que je connais, me n’avons pas les mĂȘmes sur sa trĂšs haute tigeune rose cherchait le nuage blanc,je la voyais ouverte sur le parfum,il s’évasait au loin et je ne voyais rien,ouverte sur l’espacela rose cherchait le nuage blanc. In Terra nostra, © Le Cherche Midi Internet WikipĂ©dia Page perso La Pierre et le Sel Annie Salager la mystique du vivant par HĂ©lĂšne Millien Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Charles Juliet Tu es cette mĂšre que j’ai perdueMais comment croireque la mortavait pu t’emporterDressĂ©e dans mon regardou rĂŽdant dans ma tĂȘtetu ne me quittais plusPourtant tu Ă©tais l’absenteUne absence si prĂ©senteque forcĂ©mentun jour ou l’autretu allais apparaĂźtreAlors je t’ai attendueTu me parlais Ă  voix basseet le temps ne pesait pasJe t’ai attenduemais tu n’as pas paruAlors je t’ai cherchĂ©eCette inconnue qui marchaitdevant moi dans la rueje la suivaiscertain qu’elle Ă©tait toiMais c’était chaque foisla dĂ©ception de dĂ©couvrirque jamais son visagen’était le tien In L’opulence de la nuit, © 2006 Bibliographie partielle Pour plus de lumiĂšre, © PoĂ©sie/Gallimard, 2020 Jean-Pierre SimĂ©on, Charles Juliet la conquĂȘte dans l’obscur, © Jean-Michel Place, 2003 Internet WikipĂ©dia Attentivement Charles Juliet La Pierre et le Sel Charles Juliet, le refus de renoncer de Roselyne Fritel Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. AngĂšle Vannier Si tu veux c’est NoĂ«l chaque jour de l’annĂ©eDans un berceau traduit d’une barque violĂ©eC’est le poids d’un enfant qui dĂ©range la deux mains pour vivre entre l’ombre et l’amourL’une cĂŽtĂ© jardin et l’autre cĂŽtĂ© courDeux mains pour regarder la croix qui nous fait faceEt grandit avec nous dans le temps et l’ dĂ©liĂ© sur terre un ange d’une viergeEt j’ai liĂ© le loup Ă  l’agneau dans les boisJ’ai saignĂ© des oiseaux cet hiver sur la neigeMais ma mĂšre avait mis dans la main de sa mĂšreMa droite et je retire une source de terreEt les eaux dĂ©livrĂ©es me ramĂšnent au le vent mon amour me rappelle sa a-t-il de commun entre cet homme et moi ?...Marie matrice bleue mer ouverte et fermĂ©eJ’entends sonner NoĂ«l dans la haute marĂ©eEt mon regard guĂ©ri convoite un poisson d’or. In Avec la permission de Dieu, © Seghers Internet WikipĂ©dia TraversĂ©es Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Jean-Marc Barrier rouge ĂȘtre J’étais l’aile du corbeauj’étais l’accidentlĂ  oĂč le rocher imite le rocherqui imite le silenceje penchais dans les brumesantĂ©rieur pour toujoursessorĂ© deboutj’attends encore l’aiguille du jourles dĂ©mentis du lacle froid mentmĂȘme la frontiĂšre est chaudeet je tiens sur l’eauet je tiens sur l’airet le temps revientrien ne renonceje serai rouge rouge encoreje soulĂšverai ma robeet la rive sera mienne. In DĂ©charge 188, DĂ©cembre 2020 Internet DĂ©charge Jean-Marc Barrier Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Kiki Dimoula Convalescence expresse de l’aviditĂ© À midi j’entends l’homme de la loterieinviter les acheteurs au rire du repousse la vigilancequi prend toute la place et m’adonneĂ  une folle rĂȘverie,comme quoi ma vie serait changĂ©e immensĂ©mentsi je gagnais une foisun gros lot reconstruirais mon expĂ©rience avec vuesur les chambres d’hĂŽtes Ă  l’infini dans la penchĂ©s de peur que stagnentthéùtres et larmes intempĂ©ries des les jardins statues Ă©parsescoiffeurs pour prĂ©voyance et et lignes des jeux d’eauxpour que pĂȘchent les fontaines Ă  leur mystĂ©rieuse longueur admiratrice muettesuivra les allĂ©es en silencemarchant dans le bruit mĂȘmedes pas qu’elles abandonnenten progressant. Jusqu’àles perdre soudain ; elles se cacheront Ă  luidans un autre plan de ports voitures montres vertigineusesĂ  chacune de mes heures son chauffeur personnelpasserait la prendre ; j’achĂšterais toutela ligne la plus dĂ©serte, meublĂ©ede passagers nouveauxet de fumĂ©es grand luxe ; je remettrais en routemon premier train lointain,jeune mariĂ©e que j’étais ignorantedes caresses de frontiĂšresde l’insomnie des gares et des lieux Ă©trangersqui nĂ©gligemment secouaient la cendre de leur nomdans les yeux de la vitesse et ; dĂ©couvrant alorsle canapĂ© devenir couchettej’ai voyagĂ© pour voir que tout se transformedu reposant au plus repousserais lĂšveraispiĂ©tinerais menacerais Ă©parpillerais penseraisdĂ©truirais et reconstruirais en trois jourset serais craint des ĂȘtre arrogamment puissanteau point d’acheter ta as bien entendu, ne sois pas triste,ta jamais vu un miracle refuser une faveurĂ  une chance de conte de fĂ©es ?Tout ce que j’ai gagnĂ© je le rendrais sans marchanderet nous rentrerions, incroyables, Ă  pied chez t’allongerais lĂ , dans ta te rejoindrais, voisine m’assurant que tu t’es bien attachéà ton corps, que tu as bien boutonnĂ©ton retour en toute sĂ»retĂ©je m’adonnerais tout doucementĂ  une folle rĂȘverie,comme quoi ma vie serait changĂ©e immensĂ©mentsi je gagnais une foisun gros lot dĂ©mesurĂ©. In Le peu du monde suivi de Je te salue Jamais, © PoĂ©sie/Gallimard, 2010Traduction de Michel Volkovitch Internet WikipĂ©dia La Pierre et le Sel Kiki Dimoula, une poĂ©tesse de l’absence par HĂ©lĂšne Millien Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Pablo Neruda Et ce fut Ă  cet Ăąge
 La poĂ©sievint me chercher. Je ne sais pas, je ne sais d’oĂčelle surgit, de l’hiver ou du ne sais ni comment ni quand,non, ce n’étaient pas des voix, ce n’étaient pasdes mots, ni le silence d’une rue elle me hĂ©lait,des branches de la nuit,soudain parmi les autres,parmi des feux violentsou dans le retour solitaire,sans visage elle Ă©tait lĂ et me ne savais que dire, ma bouchene savait pasnommer,mes yeux Ă©taient aveugles,et quelque chose cognait dans mon Ăąme,fiĂšvre ou ailes perdues,je me formai seul peu Ă  peu,dĂ©chiffrantcette brĂ»lure,et j’écrivis la premiĂšre ligne confuse,confuse, sans corps, pureĂąnerie,pur savoirde celui-lĂ  qui ne sait rien,et je vis tout Ă  couple cielĂ©grenĂ©et ouvert,des planĂštes,des plantations vibrantes,l’ombre perforĂ©e,criblĂ©ede flĂšches, de feu et de fleurs,la nuit qui roule et qui Ă©crase, l’ moi, infime crĂ©ature,grisĂ© par le grand videconstellĂ©,Ă  l’instar, Ă  l’imagedu mystĂšre,je me sentis pure partiede l’abĂźme,je roulai avec les Ă©toiles,mon cƓur se dĂ©noua dans le vent. In MĂ©morial de l’Île Noire, © Gallimard, 1970Traduction de Claude Couffon Internet WikipĂ©dia UniversitĂ© du Chili site en espagnol Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Marie-Françoise Ghesquier Les arbres dĂ©ploient l’éventailde leurs branches noueuses,lacis bleu grisde veines intriquĂ©essur le poing fermĂ© du jourqui pĂšsede tout son poidsde quand ils dormirontĂ  poings fermĂ©s, les arbres,branches repliĂ©es sous la tĂȘte,le crĂ©puscule libĂ©rerale troupeau des Ă©toiles sabots de que les motssortent de l’ criniĂšres de lune que la parole s’inscrivedans l’opusculeentre deux eaux. In La parole comme un cristal de sel, © CardĂšre, 2016 Internet CardĂšre DĂ©charge Printemps des poĂštes Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Richard Rognet Les visages anciens ne s’effacent jamais,le temps nous Ă©miette, c’est certain,mais dans nos souvenirs, demeurentles sourires qui nos consolĂšrentet les regards qui nous fraĂźcheur claire des feuilles de hĂȘtreet celle obscure des sapins, nous rappellentque rien ne meurt si l’on veut bienne plus penser Ă  soi. Toute saison invente,Ă  travers nous, les multiples endroitsoĂč elle peut poser ses mystĂšres et ses voiles,elle est jeune en chaque source qui jamaisne tarit, en chaque cascade qui Ă©brĂšcheson propre miroir, en ces muets effritementsqui ne changent rien Ă  l’immĂ©morial passagedu vent. Les visages anciens nous aiment,nous protĂšgent, sachons ne pas nous presserpour qu’ils nous restent fidĂšles,ne dĂ©chirons pas notre vie, notre seuils’appelle lumiĂšre. In Les frĂŽlements infinis du monde, © Gallimard, 2018 Internet WikipĂ©dia SGDL Le Matricule des Anges Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Nelly Sachs Tandis quesous ton piednaissait la constellation de l’Exode aux ailes de poussiĂšre,une main jeta du feu dans ta parole d’amour encloseĂŽ toi soleil embrasĂ©dans la roue de la nuit –Ô mon soleilsur le tour je te façonne tu pĂ©nĂštresles oubliettes de mon amour oĂč meurent les Ă©toiles,l’asile de mon souffle,cohorte de suicidĂ©s silencieuse entre ma lumiĂšreavec le sel des fuites ocĂ©anes sans refuge —et des paysages de l’ñme en leur Ă©closionrapporte le message du lĂšvres contre la pierre de la priĂšretoute ma vie j’embrasserai la mort,jusqu’à ce que le chant de la semence d’orbrise le roc de la sĂ©paration. In Exode et mĂ©tamorphose © Verdier, 2001 Internet WikipĂ©dia Verdier Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Roberto Juarroz À Octovio Paz Il y a quelque part un hommequi transpire la pensĂ©eSur sa peau se dessinentles contours humides d’une peu plus fine,le sillage d’une navigation sans cet homme pense lumiĂšre, il illumine,lorsqu’il pense mort, il devient lisse,lorsque’il se souvient de quelqu’un, il lui emprunte ses traits,lorsqu’il tombe en lui-mĂȘme, il s’obscurcit comme un voit en lui la couleur des pensĂ©es nocturneset l’on apprend que nulle pensĂ©e ne manquede son jour ni de sa qu’il y a des couleurs et des pensĂ©esqui ne naissent ni de jour ni de nuitmais seulement lorsque s’accroĂźt un peu l’ homme a la porositĂ© d’une terre plus viveet parfois, lorsqu’il rĂȘve, il prend l’aspect du feu,d’éclaboussures d’une flamme qui se nourrit de flamme,de retordements de forĂȘt cet homme on peut voir l’amour,si toutefois on le rencontre, et si on l’ pourrait mĂȘme voir un dieu dans sa chair,mais aprĂšs avoir cessĂ© de voir tout le reste. In PoĂ©sie verticale IV, © Le Cormier, 1972Traduction de Fernand Verhesen Bibliographie partielle Michel Camus, Roberto Juarroz, © Jean-Michel Place, 2001 Roberto Juarroz, PoĂ©sie verticale, © Points/Seuil, 2020 Internet WikipĂ©dia La Pierre et le Sel Un article de Blandine Scelles Éditions JosĂ© Corti MICHEL CAMUS Lettre Ă  Basarab Nicolescu sur notre ami Roberto Juarroz Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Albert Meeropol Strange Fruit Southern trees bear strange fruitBlood on the leavesBlood at the rootBlack bodies swinging in the southern breezeStrange fruit hanging from the poplar treesPastoral scene of the gallant southThe bulging eyes and the twisted mouthThe scent of magnolia sweet and freshThen the sudden smell of burning fleshHere is a fruit for the crows to pluckfor the rain to gatherfor the wind to suckfor the sun to rotfor the tree to dropHere is a strange and bitter crop * les arbres du Sud portent un fruit bizarredu sang sur les feuilles et du sang aux racinesdes corps noirs ondulent sous la brise du Sudun fruit bizarre est pendu aux peupliersscĂšne pastorale du Sud glorieuxyeux exorbitĂ©s et bouche tordueparfum des magnolias, doux et fraispuis soudain une odeur de chair brĂ»lĂ©ec’est un fruit que les corbeaux vont cueillirque la pluie va recueillir, que le vent va envelopperque le soleil va pourrir, que les arbres vont lĂącherc’est une rĂ©colte bizarre et bien amĂšre In Olivier Appert, Blues sur paroles, © Le Temps des Cerises, 2018 Internet WikipĂ©dia Strange Fruit Youtube Billie Holiday chante Strange Fruit Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Yvon Le Men La fleur ne sait pas qu’elle va mourir La fleurne sait pas qu’elle va mourirje le saispour elleje le saispour moije le senschaque matinchaque aubel’aubed’avant le matinl’aubeavec encore un peu de nuit qui traĂźneles morts le savent qui meurent Ă  l’aubesans leur petit dĂ©jeuner du matinje le senscomme un loup renifle sa pisteun enfantses parentsun amantson amourun chagrinsa fenĂȘtre par oĂč se jeter dans le cielje le sensavant d’armer ma journĂ©ecomme on arme un pistoletj’ai peurde tomber dans la maladiecomme on tombe dans un cauchemarqui dĂ©buta par un rĂȘvej’ai peurpour mes amis dispersĂ©s sur la cartenul lieuoĂč aller pour se sauverpour moipour euxpour personnesur la terre oĂč nous vivonsles Ăźles dont nous rĂȘvonsla mer qui les reliesinon un lieuun seulau plus profond de noustel qu’au plus loin du cielmais en dedansoĂč il n’y a plus de frontiĂšreentre toi et moimon amie de lĂ -basĂ  un mĂštre de moiplus je suis prĂšs de toijusqu’à ĂȘtre en toiplus tu risques de mourir Ă  cause de moiune foisil serait une foiscomme dans un contele conte oĂč nous vivons aujourd’huitels qu’eux autrefoisLe Petit Poucetcontre la forĂȘtLe Petit Chaperon rougecontre le loupLa Petite Fille aux allumettescontre le froid In La baie vitrĂ©e, © Bruno Doucey, 2021 Internet WikipĂ©dia Éditions Bruno Doucey Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Claudine Bohi Mettre au monde extraits tu dĂ©mĂȘles une pelotede mots de chair et de silenceune pelote de sanglĂ  sous les onglesun Ă  un qui se cassentune pelote de larmes et de nerfsles mains ouvertes sous la languecherchantrelevant cette fragilitĂ© du ventreet du sourire * tu laves tes mains d’hommeelles sont posĂ©essur la pierreet le rĂ©el c’est pour çaune peau peut le recommencerdans le vertigenous touchons cette peaualors tu montres le jardin simplel’enfant qui dort dans ta poitrinete prend la mainc’est maintenant l’amoursi je caresse ton genouj’atteins cet enfant-lĂ rĂ©conciliĂ© In Mettre au monde, © L’herbe qui tremble, 2018Avec des peintures d’Anne Slacik Internet WikipĂ©dia Terre Ă  ciel L’herbe qui tremble Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Jean-Marc Lambert pour toi j’ouvrirai grande ma porte du dedanspour toi pour ta beautĂ©je ferai une moisson d’étoilesdans un champ de tournesolscomme autant d’yeux grands ouvertssur l’éternitĂ© de la terrepour toi je tuerai le scorpion du dedanscelui qui empoisonne la vieavec son Ă©chec et mat »pour toi j’allumerai le feu de chaque jourl’incendie de chair de chaque nuitici-bas pas de paradismais l’émerveillement Ă  l’aube de ton corpsil y a une mer de feu oĂč aimer libreguidĂ© par la boussole de tes yeuxje mourrai en toipour mieux renaĂźtre Ă  ta prĂ©sence In Visage absolu, © L’ÉphĂšsie Contribution de PPierre Kobel La poĂ©sie est au-dessus des rĂšgles et de la en discerne la beautĂ© d’une vue ferme et rassise,il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un ne pratique point notre jugement ; elle ravit et ravage. » Montaigne Chaque jour un texte pour dire la poĂ©sie, voyager dans les mots, Ă©crire les espaces, dire cette parole urgente », cette parole lente, sa libertĂ© dissidente et la colonne vertĂ©brale qu’elle est pour aller au-delĂ  du discours quotidien, du rĂ©el. Pour se laisser ravir et ravager. Ananda Devi Les mots rythment mes heures, parfois d’une grande joyeusetĂ©, parfois comme une condamnation, le plus souvent traversĂ©s d’un souffle de mĂ©lancolie, voire d’angoisse. Ils sont une constance Ă  travers les changements et les bifurcations. La seule constance, peut-ĂȘtre. Ils sont une passerelle, mais aussi un rempart. Ils disent, et Ă  la fois contredisent, et Ă  la fois dĂ©guisent. Le gouvernail et les voiles de notre barque dĂ©sarrimĂ©e. Ils m’ont permis les plus beaux voyages, mais aussi cette contemplation des tĂ©nĂšbres qui a dĂ©vorĂ© une si grande part de ma vie. Je m’y tiens en un Ă©quilibre prĂ©caire. Mon balancier, de plus en plus, se gauchit. D’un cĂŽtĂ©, le vide qu’il me reste Ă  explorer, quitte Ă  ĂȘtre aspirĂ©e et broyĂ©e. De l’autre, un dĂ©sert auquel me condamneraient le silence des mots et l’abandon de l’écriture. Un dĂ©sert qui porte ton visage. In Danser sur tes braises suivi de Six dĂ©cennies, © Bruno Doucey, 2020 Internet WikipĂ©dia Île en Ăźle Ananda Devi Éditions Bruno Doucey Contribution de PPierre Kobel l'essentiel À l'occasion d'une visite de la dĂ©putĂ©e Renaissance Caroline Abadie Ă  la prison de Fresnes, le directeur Jimmy Delliste a rĂ©agi concernant la polĂ©mique Kohlantess qui frappe l'Ă©tablissement pĂ©nitentiaire. Reconnaissant que les "Ă©preuves Ă©taient inadaptĂ©es", il dĂ©fend toutefois une journĂ©e qui "avait beaucoup de sens". "Je pense qu'il faut ramener les choses Ă  leur juste valeur, mĂȘme si je comprends l'Ă©moi que ça peut gĂ©nĂ©rer au niveau de l'opinion. Mais Fresnes, ce n'est pas ça", a rĂ©agi le directeur de la prison de Fresnes ce mercredi, d'aprĂšs les informations de Franceinfo. À l'occasion d'une visite de la dĂ©putĂ©e Renaissance Caroline Abadie Ă  la prison de Fresnes, le directeur, Jimmy Delliste a rĂ©agi sur la polĂ©mique "Kohlantess" qui frappe l'Ă©tablissement pĂ©nitentiaire, du nom des Ă©preuves organisĂ©es par une association pour des prisonniers et dont la publication d'une vidĂ©o de dĂ©tenus faisant du karting avait vivement fait rĂ©agir l'extrĂȘme droite et le Garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti. "C'Ă©tait une activitĂ© de prĂ©vention, pas de rĂ©insertion ... Au karting, il y a deux personnes dĂ©tenues qui ont concouru, deux agents et deux membres de l'association extĂ©rieure, pour une Ă©preuve de dix minutes.", a dĂ©taillĂ© le directeur. "Le choix des Ă©preuves Ă©tait inadaptĂ©" En effet l'idĂ©e de cette journĂ©e d'activitĂ©s venait d'une association de jeunes du quartier. "La genĂšse du projet, c'Ă©tait que la prison fasse passer un message auprĂšs des jeunes du quartier", explique monsieur Delliste, pour qui cette journĂ©e "avait Ă©normĂ©ment de sens". "Le but Ă©tait aussi de concourir pour une association, sinon on ne le faisait pas. Les jeunes l'ont fait pour leur association, et les surveillants pour une association du personnel en mĂ©moire d'une de leurs collĂšgues dĂ©cĂ©dĂ©e.", ajoute Jimmy Delliste. Toutefois, le directeur de la prison de Fresnes, a reconnu que "le choix des Ă©preuves Ă©tait inadaptĂ©". "Il suffit de voir ce qu'en pense l'opinion publique, que je respecte Ă©normĂ©ment."